À travers l’histoire d’un pieux mensonge se dessine le portrait délicat de trois femmes de générations différentes, en Géorgie, aujourd’hui. Eka la grand-mère, Marina la fille et Ada la petite-fille, survivent à Tbilissi, capitale charmante mais délabrée de la Géorgie désormais indépendante. Dans le vieil appartement que les circonstances les forcent à partager, l’humeur n’est pas toujours au beau fixe et les nouvelles d’Otar, fils d’Eka, sont comme des bouffées de rêve et d’espoir. Nourri comme Ada, à la francophilie de la vieille Eka, Otar a émigré à Paris, d’où il envoie un peu d’argent. Le jour où il décède accidentellement, Marina ne peut se résoudre à l’annoncer à Eka. Avec la complicité de Ada, elle lui cache la vérité. Sensé faire indéfiniment durer l’absence, le mensonge qui s’installe va bouleverser leur existence…
Biographie du réalisateur
Julie Bertuccelli est une réalisatrice française née en 1968 à Boulogne-Billancourt. Titulaire d’une maitrise de philosophie, elle collabore comme assistante-réalisatrice avec des réalisateurs comme Georges Lautner, Krzysztof Kieślowski, Bertrand Tavernier ou Christian de Chalonge tout en débutant en 1993 une carrière de réalisatrice documentaire. Son premier long-métrage de fiction, “Depuis qu’Otar est parti” (2003), remporte un vif succès international et de nombreuses distinctions dont le Grand Prix de la semaine de la critique au Festival de Cannes 2003 et le César de la meilleure première œuvre 2004. Depuis, ses longs métrages tels que “L’arbre” (fiction, 2010), “La cour de Babel” (documentaire, 2014), “Dernières nouvelles du cosmos” (documentaire, 2016) et “La dernière folie de Claire Darling” (fiction, 2018) sont projetés et primés dans de nombreux festivals à travers le monde.